Saint-Jean-Port-Joli
Saint-Jean-Port-Joli : une extension de l'âme
Wheeler Dupont fait partie de la sixième génération de Dupont liée à Saint-Jean-Port-Joli. Il descend de Jacques Dupont et de Marie-Louise Brisson. Ces derniers se sont établis en 1748 sur le premier rang du fief de l’Islet-à-la-Peau, aussi connu sous le nom de Demi-Lieue ou de fief Rhéaume. La terre familiale est aujourd'hui intégrée à Saint-Roch-des-Aulnaies.

Appartenance au territoire
Les Dupont : une famille bien établie à Saint-Jean-Port-Joli
Si Wheeler n’a pas vu le jour à Saint-Jean-Port-Joli, c'est toutefois le cas de son père Émile Dupont. Ce-dernier a fréquenté le Collège de Sainte-Anne de La Pocatière de 1890 à 1893 et, après avoir étudié la médecine à Montréal, il est revenu dans la région pour pratiquer à Sainte-Louise dès 1901. Le frère d’Émile, Théodule Dupont, est cultivateur sur le bien paternel, transmis de génération en génération, et c’est chez lui que le jeune Wheeler passe plusieurs étés.
Plus tard, c’est au nord de l’avenue De Gaspé Est, sur les terres de Philippe Dupont, que Wheeler se construit un chalet d’été. Cela lui permet non seulement de fréquenter davantage la communauté de Saint-Jean-Port-Joli, mais également de matérialiser concrètement son appartenance au territoire des Dupont. Désormais, Wheeler a une adresse sur la terre de ses ancêtres !

(Carte dressée par F.R. Genest et publiée par J.-E. Perrault, ministre, Québec).
Jean-Daniel THÉRIAULT, « Les Dupont de Saint-Jean-Port-Joli », Boischatel, 2001, 129 p.
« Extrait d'une carte du comté de l'Islet en 1920. Au centre, est identifié le territoire constituant le fief « Rhéaume » (ou « L'Islet-à-la-Peau »). Le carré marqué d'une croix [encerclé], situé à gauche de la mention « Ozanam », indique l'emplacement de la maison de Jacques Dupont. » (Thériault, p. 7)


Chalet - 1972
Appartenance émotionnelle
Souvenirs intemporels
Ce sont en tout treize étés passés à Saint-Jean-Port-Joli qui marquent incontestablement l’enfance du jeune Wheeler. Son oncle Théodule et sa tante Eugénie l’accueillaient sur la terre familiale où plusieurs de ses ancêtres avaient vu le jour. En outre, une partie de ses études se déroulent au Collège de Sainte-Anne-de-La-Pocatière. Non seulement son attachement pour la région s’accroît, mais il tisse de solides liens d’amitié avec quelques camarades de classe.
Jeudi, le 25 juin 1981,
Vivre ici quelques semaines, en été, c’est revivre par la pensée les quelque quinze ans de ma prime jeunesse chez mon oncle et ma tante, Théodule et Eugénie Dupont. Que de souvenirs impérissables! Mon cousin Albert était pour moi comme un frère !!
Oui! Que de souvenirs impérissables !!
Wheeler Dupont, extrait d'un journal de bord tenu en 1981
Saint-Jean-Port-Joli, 8 août 1981
Je garde de cette époque un profond et impérissable souvenir et une reconnaissance qui mourra avec moi.
Mon Dieu, mille mercis de votre générosité.
Wheeler Dupont, extrait d'un journal de bord tenu en 1981
Enracinement
Si Wheeler est un homme actif au quotidien, se rendre à Saint-Jean-Port-Joli lui offre l’occasion de faire relâche et de satisfaire la partie contemplative de sa personnalité. Les paysages et la sérénité de l’endroit lui permettent de s’adonner à ses passe-temps favoris : la lecture et la réflexion. Être sur la terre des Dupont permettait à Wheeler de prendre conscience de ses racines et de son propre passé, mais aussi de s’ancrer dans le présent.
D’autre part, Wheeler profitait de l’occasion pour sortir et rencontrer les gens du village et des environs. Non seulement il visitait sa parenté et ses amis, mais il allait aisément à la rencontre de n’importe quel habitant du coin. Son respect pour « ceux qui nous nourrissent » le portait à parler aux agriculteurs, à connaître davantage leur métier, voire même leur prêter main-forte.
Saint-Jean-Port-Joli, 8 août 1981
Ici, c’est le soleil, c’est la verdure; ce sont les oiseaux Merle moqueur, la gentille alouette, le Pinson jaseur, la fauvette et le corbeau, la grève et l’hirondelle qui faisait son nid sous le prolongement du toit de la grange de chez mon oncle Théodule.
Extrait d'un journal de bord tenu par Wheeler Dupont en 1981
31 août 1981
Vivre au chalet, à deux, c’est fort paisible et même si j’aime à lire, je trouvais, certain jour, que la vie plus bruyante pouvait avoir son charme. Conclusion : la paix du silence n’a pas que de charme; il faut parfois rompre et sentir l’action, même l’agitation.
Extrait d'un journal de bord tenu par Wheeler Dupont en 1981

Des membres de la famille Dupont, Saint-Jean-Port-Joli, juillet 1950

Soirée costumée, entre amis, chez Jean-Julien Bourgault à Saint-Jean-Port-Joli

Wheeler Dupont, le jour de la Saint-Jean-Baptiste à Saint-Jean-Port-Joli